« Les intelligences », tel est le thème de la tournée #ParisCasa proposée par ACME 25, un groupe de conférenciers qui se définissent par des valeurs de coeur et d’esprit. Leur devise : « L’union du coeur est de l’esprit est une force qui triomphe de tout ».
Au travers de leur apport sur différentes formes d’intelligence, intelligence stratégique, intelligence émotionnelle, intelligence humaine, intelligence comportementale, intelligence situationnelle, ils s’adressent à des entreprises ou des organisations qui veulent booster leurs intelligences pour se propulser.
Billetterie de la tournée « Paris-Casa »
19 sept Paris : https://urlz.fr/n27h
20 sept Le Havre : https://urlz.fr/nceQ
3 oct Casa : https://urlz.fr/ncpF (réservation en Euros)
4 oct Rabat : https://urlz.fr/n9FI (réservation en Euros)
Casa et Rabat : https://forms.gle/C4dFhxvf2y6XitNJ9 (réservation en Dirham)
Dans cet article, Irène Saunier nous parle de l’intelligence émotionnelle.
L’émotion est ce moment où l’acier rencontre une pierre et en fait jaillir une étincelle car l’émotion est la source principale de toute prise de conscience Carl Gustav Jung.
En effet, les émotions, quand nous observons l’étymologie du mot ex-movere, portent une notion de mouvement. Les émotions que nous ressentons seraient ainsi porteuses d’un message de changement.
L’intelligence émotionnelle permet de s’adapter aux émotions qui émergent en nous et décoder ces émotions pour les transformer en vecteur d’évolution positive ; elles peuvent néanmoins être transformées en vecteur d’évolution négative.
L’intelligence émotionnelle permet de mieux vivre avec ses émotions sans les contrôler ou les éliminer.
Les émotions sont utiles, servent de guides, de GPS si l’on sait programmer le GPS.
L’enjeu est là. Comment programmer notre GPS émotionnel pour évoluer positivement ?
On parle communément d’émotions positives ou négatives. Il n’en est rien. En réalité, elles portent un message lié à une situation vécue que nous pouvons percevoir de façon positive ou de façon négative, comme si une étiquette émotionnelle était collée sur la situation à l’instar d’une étiquette posée sur une personne. Par exemple, quand une personne coupe la parole en réunion, la situation, l’étiquette émotionnelle « agacement » est collée à cette situation. L’émotion est un signal face à cette situation-défi.
Ce signal est souvent en mode pilotage automatique. Alors pour décoller cette étiquette et s’extraire du pilotage automatique, nous pouvons décrire notre émotion en 6 étapes en reprenant l’exemple ci-dessus :
- Quelle manifestation physique ai-je perçue ? (je serre les mâchoires)
- A quoi ai-je pensé ? (je me dis que j’aimerais intervenir aussi mais j’attends)
- Qu’ai-je envie de faire ? (je ne veux plus assister aux réunions quand cette personne est présente)
- Quelle émotion est perçue ? (je me sens agacé)
- De quels besoins ai-je besoin de prendre soin ? (besoin de respect de parole)
- Quel terrain d’entente puis-je proposer ? (proposer un bâton de parole)
Attention, quand l’émotion ne s’exprime pas, elle s’imprime !
Quand je réussis à identifier les émotions puis les besoins (ou valeurs) nourris ou non nourris,
- les manifestations physiques s’évanouissent,
- je me sens mieux dans mon intériorité,
- je suis plus détendu dans mes relations aux autres ,
et les effets collatéraux s’avèrent plutôt positifs : communication plus authentique entre collègues, réunions plus détendues, cohésion et efficacité améliorées et en conséquence une qualité de vie au travail plus en progression.
Ce travail de reconnaissance des émotions et des besoins est un processus, un entrainement de chaque jour pour identifier la juste émotion ou sentiment dans des modes de fonctionnement où la pensée est reine. Alors arrêtons de prendre nos pensées au sérieux et prenons nos émotions au sérieux !
En 2006, 879 sentiments répartis en 10 catégories émotionnelles ont été répertoriés par Jean-Philippe Faure, auteur et formateur suisse en communication non violente. Nous pouvons donc nous entrainer un certain temps, voire un temps certain pour affiner notre intelligence émotionnelle d’autant plus que notre société ne nous éduque pas sur ce sujet.
Et si nous pouvions sortir un tant soit peu de notre analphabétisme émotionnel et lister juste 5% de cette longue liste de sentiments, soit 44 sentiments, qu’en pensez-vous ?