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Le blog de Marianne : Pâques « mais pas que »

L’Europe va adopter un plan pour combattre les effets de la crise du coronavirus sur les économies

Ce week end, l’Europe s’apprête à fêter Pâques mais « pas que ».

Face à la crise du Coronavirus, l’Europe se mouille. Les « 27 » viennent de proposer une plan de sauvetage qui fait l’unanimité de ses membres. C’est Yasmina, mon amie confinée à Barcelone qui m’a alerté. « Je m’intéresse à l’Europe » m’a-t-elle confié. « Où ça passe, ou ça casse ». Manifestement, le traitement accordé par les médias espagnols à la question de l’aide de l’Europe a été plus importante qu’en France dont la ligne bleue des Vosges se situe au niveau du port du masque et d’une prochaine intervention d’Emmanuel Macron à la télé.

Déjà, le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez avait plaidé dimanche dernier, dans le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung, pour que l’Europe adopte un plan Marshall, en référence au programme d’aide américain après la Seconde Guerre mondiale, afin de reconstruire l’économie après la crise liée à la pandémie du nouveau coronavirus. Aux yeux de l’Espagnol, les mesures de soutien prises par l’Union européenne n’étaient pas suffisamment ambitieuses (source rtbf)

Ce matin, en France, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a crié un hourra devant la décision de l’Union européenne. Ce matin,  dans une interview à Europe 1 il déclare :   » Les ministres européens des Finances sont finalement parvenus à s’entendre sur une réponse économique commune face au coronavirus », trouvant un terrain d’entente avec les Pays-Bas, longtemps inflexibles.

« C’est un excellent accord, il marque l’unité des États européens« , se félicite le ministre de l’Économie. « Il permet de dégager 550 milliards d’euros pour fin toutes les économies de l’UE, notamment celles qui ont besoin de soutien. Ce sont des moyens supplémentaires disponibles pour financer le redressement économique. »

Dans l’Europe, il y a une sorte de frontière entre les pays du Nord et ceux du Sud. La question de la solidarité et de ses conséquences est posée de façon cruciale.

« Le partage des risques entre les pays du nord de l’Europe et les pays méditerranéens peut représenter à première vue une perte sèche pour les premiers, mais s’y refuser pourrait conduire par ricochet à une situation catastrophique pour tout le monde » indique en substance dans une tribune de Libération l’économiste Jean-Luc Gaffard.

Pour mémoire, le plan Maschall (après son élaboration, il fut officiellement appelé « Programme de rétablissement européen », en anglais : European Recovery Program, ou ERP) était un programme américain de prêts accordés aux différents États de l’Europe pour aider à la reconstruction des villes et des installations bombardées lors de la Seconde Guerre mondiale. Ces prêts étaient assortis de la condition d’importer pour un montant équivalent d’équipements et de produits américains. En quatre ans, les États-Unis ont prêté à l’Europe 16,5 milliards de dollars (l’équivalent de 173 milliards de dollars de 2019).

Je termine ce blog par une mention de l’article de linternaute qui m’a intriguée. Ce media dresse un bilan dans le monde du Covid-19 et propose des cartes en temps réel. Il publie également un tableau statistique au soir du 9 avril. On y découvre notamment que le nouveau nombre de cas mortels pour la France, s’élevait à 1341 faisant de la France ce jour là le pays le plus touché.

Le Blog de Marianne revient demain. D’ici là, restez chez-vous. Soyons aussi positifs comme le préconise Aude Milesi conférencière sur le catalogue Acme 50 que je dirige. Souhaitons, et c’est très important, à tous les enfants de la terre, de Joyeuses Pâques.

 

 

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