Gilles Babinet

Davantage tournée sur l’intrication entre politiques publiques et numérique, cette conférence évoque les enjeux politiques liés à l’émergence du numérique ainsi que les enjeux de la transformation digitale de l’administration publique à travers de nombreux exemples. Elle traite en particulier des changements culturels et managériaux que la transformation numérique induit.

Cette conférence insiste sur l’importance de l’IA dans une révolution numérique qui ne fait que commencer. Elle cherche donc à créer une frise historique de l’histoire de la data, de l’enjeu de sa libération par des technologies de plus en plus véloces et de l’avènement de l’intelligence artificielle.

Cette conférence évite les biais dystopiques généralement évoqués lors du traitement de ce thème, sans pour autant nier les grands enjeux en termes de régulation et d’éthique.

Les grands changements sociaux et économiques que l’on est en droit d’attendre du monde qui arrive sont résumés dans cette conférence. Les modèles en vigueur ainsi que les enjeux de leurs évolutions sont questionnés, notamment en lien avec les différents bouleversements numériques récents.

Dans les pays émergents, le numérique a été vu comme un facteur de transition important, capable d’apporter l’éducation ainsi que des services médicaux, financiers, de transport, etc. Si l’expérience montre que ces services n’ont pas encore l’impact attendu, ils n’en sont pas moins en train de transformer l’économie et les systèmes sociaux des pays émergents. Cette conférence s’appuie sur de nombreux exemples dans des pays aussi divers que le Kenya, l’Ouganda, le Nigéria, le Sénégal, le Maroc, l’Afrique du Sud…

Dans l’ère actuelle, les processus industriels évoluent rapidement en raison de plusieurs facteurs tels que les prix de l’énergie, la dé-fabrication, les contraintes de CO2 et les perturbations des chaînes d’approvisionnement (guerres, virus…).

L’industrie 4.0 change la donne car elle peut redéfinir complètement tous ces points en économisant de l’énergie, en réduisant les nuisances environnementales, en raccourcissant les chaînes d’approvisionnement et en augmentant la durabilité globale des marchés de biens. Mais comment fonctionne ce nouveau paradigme ? Qui a réussi à s’y adapter ? Et comment organiser les processus industriels de demain ?

Cela fait des dizaines d’années que nous entendons le mot « villes intelligentes » sans vraiment savoir ce qu’il signifie. Les SmartCity sont avant tout des villes agréables et inclusives. Et si la technologie n’est pas un but ultime, elle peut néanmoins être un moyen puissant pour changer les processus actuels de la ville en réduisant son impact environnemental, en augmentant l’inclusion de ses citoyens, en créant un environnement plus vivable et plus agréable. Il existe aujourd’hui de bons exemples de villes qui ont augmenté l’engagement de leurs habitants, réduit l’empreinte environnementale du transport et de la chaîne d’approvisionnement, augmenté l’inclusion économique et sociale avec l’aide du numérique, des données et de l’apprentissage automatique.

Les sujets de cette conférence sont au cœur des travaux de Gilles Babinet. Elle s’intéresse au rôle du numérique dans la transition écologique. Au-delà d’étudier la question du green IT – la consommation d’énergie et les émissions de CO2 et autres externalités sociales et écologiques du numérique, il importe de voir comment le numérique peut se mettre au service de l’écologie dans une démarche d’IT4Green. Au travers de nombreux exemples (réseaux électriques intelligents, traitement des ordures et recyclage, chaînes logistiques, industrie 4.0, logement et urbanisme, transports, etc.), les importants gains de performance que permet le numérique sont mis en évidence. Elle évoque également les changements culturels, réglementaires et technologiques qu’il convient de faire pour que le numérique devienne un réel facteur de transition.